Fouad CEET, artiste prolixe originaire de Toulouse, vit depuis 10 ans à Hong Kong.

Professionnel, il expose ses graffitis dans le monde entier et donne à chacune de ses œuvres ou « chicken », comme il aime les appeler, une personnalité et s’y emploie même avec tendresse.

Pourquoi « chicken » ? 

Tout simplement pour symboliser la révolution (l’art évolution) du peuple & des poulets…Un combat pour la dignité.

Comme souvent à l’origine d’une idée, il y a une anecdote.

Le « chicken » de CEET n’échappe pas à la règle.

À son arrivée en Chine, ne parlant pas le mandarin, il prît l’habitude de dessiner pour se faire comprendre et c’est ainsi que, dans un restaurant, naquit son premier poussin !

Cela amusait beaucoup ses amis et l’un d’entre eux, créateur de jouets, lui proposa de réaliser une figurine.

Peu à peu, le volatile est devenu un leitmotiv jusqu’à s’imposer comme figure majeure dans son univers créatif, sous forme de graffitis, mais aussi de sculptures ou de structures gonflables.

Le poulet produit consommé en masse dans le monde entier a pris pour lui valeur de symbole.

Banal et universel, l’animal est considéré comme simple denrée alimentaire…Élevé dans des conditions déplorables, emblème de la malbouffe à cause des injections d’hormones et bourré d’antibiotiques, cet animal  est réhabilité, à travers les création de CEET, dans sa condition de créature vivante digne de respect.

Comme la souris de Walt Disney, le « chicken » de CEET interpelle avec humour.

De là à y voir une métaphore de l’humain, il n’y a qu’une plume…